En Belgique, le nombre de places d’accueil s’est multiplié, un pré-accueil a été organisé dans le bâtiment WTC III (Bruxelles) et les équipes de l’Office des étrangers et du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) ont été renforcées.
Ces décisions, qui ont fait la une des informations en septembre 2015, ont-elles facilité la vie des migrants et de leurs enfants ? Avec l’arrivée de l’hiver, le manque de places, les attentats de Paris en novembre, ces familles migrantes ne risquent-elles pas, plus que jamais, d’être victimes de l’indifférence et des amalgames ? Les citoyens ont les yeux rivés sur leurs responsables et oscillent entre repli identitaire et accueil car « ceux qui ont perpétré les attentats sont exactement ceux que les réfugiés fuient, et non pas l’inverse ».
Cette actualité particulièrement difficile est l’occasion pour la CODE de revenir sur la situation des enfants en famille dans la migration. Une première analyse, réalisée en octobre, a été consacrée aux mineurs étrangers non accompagnés (MENA). Cette analyse-ci, elle aussi assez technique, parlera, quant à elle, des mineurs étrangers accompagnés de leur famille.
L’analyse abordera, dans un premier temps, ce qui est prévu dans le droit international et belge. Ensuite, elle abordera ce qu’il se passe