L’article 12 de la Convention relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989 précise que l’enfant a « le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité ».
Toutefois, il faudra encore bien des progrès avant d’aboutir à l’application réelle de ce droit. En effet, les enfants (entendus comme les personnes entre 0 et 18 ans) représentent un tiers de la population belge et ne sont pourtant que peu impliqués dans l’organisation de leur cadre de vie. Ainsi, on doute de leur capacité à avoir ou à émettre un avis sur des questions les concernant, surtout lorsqu’ils appartiennent aux catégories les plus vulnérables. Il est pourtant important d’écouter, mais également de rendre cette écoute active et de la faire suivre d’effets. Bien qu’il soit essentiel de guider l’enfant dans son développement, il n’en est pas moins important de le consulter avant toute décision (ce qui ne signifie pas qu’il décide). Pourtant, il existe de nombreuses manières de donner.
La Coordination des ONG pour les droits de l’enfant (CODE) met régulièrement en lumière des pratiques inspirantes en matière de participation des jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles et plus généralement en Belgique. Ici, nous souhaitons faire connaître une pratique participative à l’attention d’un public d’adolescents, sur le thème de la politique : le projet « Jeunes et politique ». Celui-ci est porté par la Ligue des droits de l’Homme, association membre de la CODE.