Nous verrons à travers cette étude qu’il existe de nombreuses manières de vivre la participation. Des dizaines de modèles existent et ont tenté d’illustrer ce processus lorsqu’enfants et jeunes sont impliqués. L’analyse de ces différents modèles est l’occasion de poser un regard critique et de tenter une nouvelle définition de la participation.
Il ne suffit pas de dire que « l’on fait de la participation » pour que celle-ci soit éthique, efficace et durable. Les écueils sont nombreux et peuvent survenir à tout moment lors d’un processus participatif, c’est pourquoi il est essentiel d’y être attentif pour les éviter. La CODE a décidé d’en lister certains ainsi que les difficultés rencontrées lorsque l’on traverse une situation de crise majeure comme la crise sanitaire que nous traversons actuellement.
Cette étude est, pour la CODE, l’occasion de rassembler les nombreux acquis engrangés cette année dédiée entièrement à ce droit si particulier en répondant notamment à ces questions : « Qu’est-ce que la participation ? », « Existe-t-il une bonne et une mauvaise participation ? », « Ne pas participer, est-ce une forme de participation ? », etc.
En 2021, la Coordination approfondira encore cette thématique aussi complexe que passionnante pour en aborder un pan plus pratique avec le souhait de consulter les premiers concernés : les enfants. Malheureusement, le contexte difficile de l’année 2020 n’a pas permis à la CODE d’associer les enfants à la rédaction de cette étude (confinement, mesures sanitaires strictes,…). Cette année a donc été consacrée à un travail nécessaire de revue de la littérature, donnant lieu à cette première étude plus « théorique » au sujet du droit à la participation. Elle y présente son analyse juridique, ses contours (qui ?, quoi ?, comment ?, où ?), les modèles préexistants et utilisés par les professionnel·le·s du secteur et enfin les défis qu’il reste à relever. En 2021, la CODE tentera d’établir un modèle participatif en consultant le grand public mais aussi, et avant tout, les enfants.