Depuis l’apparition des premiers cas en Chine centrale le 17 novembre 2019, la pandémie de COVID-19 se propage dans le monde entier. Au fur et à mesure des semaines, nous avons pu observer la dispersion géographique du virus et c’est début février que la pandémie est également devenue une réalité en Belgique.
Parmi les premières mesures à être annoncées par la Fédération Wallonie-Bruxelles et ce, dès le 13 mars, figure celle de la suspension des cours pour l’ensemble des écoles, tous réseaux confondus. Dès le début de cette crise sans précédent, les premiers impactés furent donc les enfants. Si ceux-ci étaient les premiers à être « confinés », comment ont-ils vécus cette période si particulière et qui, presque trois mois plus tard, produit encore de nombreux effets délétères tant pour leur santé physique et mentale, que pour leur vie sociale et culturelle ?
En tant que Coordination de quinze associations belges actives dans le domaine des droits de l’enfant et reconnues à l’international, la CODE est d’autant plus inquiète de voir les (nombreux) effets que cette crise sanitaire a et aura sur le plan des droits humains. Au fil des semaines, les coups portés aux droits de l’enfant nous apparaissent de manière claire par le biais des conséquences évidentes que cette pandémie a eu, a et aura sur les enfants et leurs familles. En plus de ces effets directement liés aux mesures de (dé)confinement, nous pouvons déjà avoir la certitude que de nombreuses répercussions sur les droits de l’enfant se profilent à moyen et long termes.
L’objet de cette brève analyse est de mesurer combien les enfants ont été et sont touchés en tant que victimes collatérales d’une crise sanitaire qui nous a tous plongés dans un quotidien où le décompte