Date de la publication : Mars 2017

Rilatine : traitement ou produit dopant contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ?

En Belgique, depuis une dizaine d’années, on assiste à une augmentation significative du nombre de prescriptions (plus de 30%) d’un médicament indiqué en cas de trouble de l’activité motrice ou/et de l’attention chez l’enfant, la Rilatine. Si la Rilatine peut faire partie d’un traitement destiné aux enfants atteints de « Trouble de Déficit de l’Attention/Hyperactivité » (TDA/H), la problématique actuelle est qu’il semblerait que ce médicament soit de plus en plus recommandé avant d’avoir essayé d’autres traitements non médicamenteux (thérapie) ou même sans que ce trouble n’ait été objectivement et soigneusement diagnostiqué et ce dans le but de « cadrer » un enfant (précisément dans le sens de adapter à un cadre) et/ou d’améliorer ses performances (en particulier scolaires).

En tant que réseau d’associations de défense des droits de l’enfant, la CODE s’est intéressée à ce phénomène. Qu’est-ce que le TDA/H ? Quelles sont les accompagnements possibles ? Et la Rilatine dans tout ça ? Quelles sont ses effets positifs, mais aussi ses possibles dérives ? Existe-t-il des alternatives ? D’une manière générale, la prise de ce médicament est-t-elle réellement en accord avec les droits de l’enfant, essentiellement son droit à un vrai bien-être et si oui dans quel cas ?

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